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C'est l'été...

C'est l'été...

La pièce.

‘’Chère Madame ! Comme je suis heureux après ces quelques mois d’absences, de vous retrouver et enfin passer la soirée en votre compagnie. Elle sera la plus belle et la plus sensuelle que nous n’ayons jamais connue. Soyez sans craintes, vous ne vous ennuierez pas, j’y veillerai personnellement. Vous découvrirez à la fois le dépaysement, le plaisir de tous les désirs, et le vertige que vous m’avez doucement suggéré du bout des lèvres lors de nos conversations téléphoniques. Laissez-vous guider, le charme de mon imagination fera le reste. Je vous attendrai à 20 heures, devant la grande entrée de l’Hôtel de Ville ’’.

C’est avec ce S.M.S sans équivoque que j’ai confirmé à mon interlocutrice notre rendez-vous, et je reçu comme accusé de réception, un « ;-) » . J’en déduisis que c’était Ok et, au vu du clin d’œil, qu’elle était partante également pour la suite et fin de soirée. Il faut faire attention aux symboles ! Ils sont souvent expressifs … Nous nous connaissons bien et elle sait que nous allons passer une très agréable soirée. Que dis-je ! Une soirée orgasmique. Nous n’en sommes pas à notre première, mais elles sont si rares que j’ai l’impression à chaque fois que c’est une première…

Ça ! C’est sûr, pour une belle soirée, ça ne pouvait mieux tomber. Une chaleur torride, moi, libre comme l’air, ressourcé d’une journée remplie des douceurs du farniente, reposé, frais comme un gars de Redon, (c’est un jeu de mots, y’a pas de gardons à Redon), et prêt à en découdre avec mes ambitions débordantes d’amant. La soirée ne doit pas être loupée, il en va de ma réputation, mais surtout de mon talent, afin de faire revenir plus souvent mon amie qui se demandera comme à chaque fois, quelle va encore être sa surprise et à quelle sauce elle sera dégustée…

Pourvu que cette fois-ci, il ne se passe aucuns incidents. J’ai beau être un orfèvre de l’amour, anticiper au maximum les choses, je ne suis pas à l’abri d’un élément perturbateur extérieur à la réussite de notre entreprise. La dernière fois que nous nous sommes vu, notre pique-nique sauvage, (vingt cinq minutes de marche en pleine forêt, pour lui montrer une clairière ou coule un doux ruisseau), loin de tout et de tout le monde, ce moment devait être un Éden, une euphorie, mais fût finalement gâché par un bon milliard de fourmis rouges que nous n’avions pas vu venir sur le coup, (c’est le cas de le dire). Ce sont les fesses piquées toutes rougies, les fringues sous le bras, que nous nous sommes réfugiés en catastrophe dans la voiture, pour échapper à nos envahisseurs du moment. Je peux vous assurer qu’après un affrontement pareil, notre libido s’était calmée de façon fulgurante de retour à la maison, à compter les morceaux de cotons imbibés d’éosine, afin de réduire l’envie de se gratter… Et je vous passe les propos suspects et souriants de mon médecin le lendemain, me demandant de lui expliquer comment des fourmis rouges avaient pu monter si haut dans mes bottes de pêche, passer sous le pantalon, venir me piquer le bout du sexe et ne pas m’en être rendu compte plus tôt. J’ai cru bon de lui chuchoter que lorsqu’on est à l’affût de la carpe, on ne voit pas toujours venir le danger ...

... Ce début d’Août est formidable, il fait bon, les dames sont vêtues légèrement, et en parfait homme, je mâte un peu le haut des jambes rallongées par les jupes courtes de nos jolies princesses. Profiter un peu de cette belle saison n’est pas pécher, car le froid revient vite dans notre Lorraine et les longs manteaux ont moins d’attraits visuels à la Saint- Nicolas que les jupes courtes à la Saint Amour. C’est super ! Tout le monde a le sourire en ce samedi soir et il règne une atmosphère bon enfant un peu partout en ville.

Que vais-je mettre comme fringues afin d’être stylé, mais cool en même temps ? Bon ! Aller ! J’opte pour un jeans, une chemisette, des mocassins, et pour ne pas que ça colle de trop à la peau, le caleçon exotique que j’ai acheté lors de mon dernier séjour en Martinique fera très bien l’affaire. Un bon coup de deo sous les bras, sur le torse, une goutte de parfum dans le calcif, et ce sera parfait. Je suis tout de même obligé de mettre des chaussettes, le frottement de ces P***** de pompes me font toujours des ampoules lorsque je les mets. Et c’est partit pour le show…

… Comme toute femme qui se respecte, elle aura au bas mot vingt minutes de retard, alors, pas la peine de me presser, ça m’évitera de faire surgir prématurément la sueur sur ma peau.

20 h 05 : Je suis devant la mairie de la plus belle place du monde. La Place STANISLAS. Cet endroit a un je ne sais quoi de magique. Ses pavés blancs et son ensoleillement donnent une impression de sécurité, de douceur, d’arrêt du temps. La sensation que Monsieur Leszczynski veille. Je prends plaisir à regarder les gens vivre au ralenti face à cette chaleur, dégustant leurs verres aux terrasses des bistrots. Pas de stress, tout n’est que bien-être ici.

20 h 15 ! Normal ! J’avais prévu ce retard, pas de panique. Accroupi sous les arcades de l’arc Héré, je renvoi un sourire à une vieille dame qui me reluque depuis au moins cinq minutes. J’ai toujours eu une cote d’enfer avec les femmes,,,,,, de plus de 70 ans… J’ai un peu une tronche de gendre idéal, c’est sûrement ça qui plait. Les amies de ma Maman me faisaient souvent de belles remarques sur ma frimousse... Lorsque j’avais 20 ans, ma grand-mère qui sortait tous les matins pour aller chercher son pain à l’épicerie ambulante qui passait dans le village, était en pleine discussion avec la fille du paysan d’à coté qui se plaignait de ne pas trouver de mari à quarante cinq ans. Ma grand-mère dans sa grande bonté lui dit gentiment : « Ah ! Catherine ! Si j’avais un fils, je te le proposerais, car tu es une bonne fille, mais je n’ai plus de fils de libre ». Et la petite voisine de rétorquer : « Vous n’avez plus de fils, mais vous avez un petit fils… Et celui-là, il m’irait très bien…».

20 h 25 ! J’espère que cette attente me sera bien remboursée, parce que c’est toujours moi qui fais le poireau au risque de me faire remarquer. Bah ! Tiens ! De jeunes gens de type asiatique, avec le langage qui va avec, s’arrêtent à mes cotés, et munis de leurs cannes à selfies, se prennent en photos avec moi comme fond d'écran. Ils ont sûrement du me prendre pour un officiel de la ville, parce que je doute que ce soit pour ma beauté irrésistible qu’ils aient voulu s’afficher sur une tof en ma compagnie, qu’ils vont à n’en pas douter mettre sur FB en rentrant chez eux le mois prochain. Peut-être que je deviendrai une icône au Japon ?

20 h 40 ! Voilà ma prétendante. Ça valait sacrément le coup d’attendre. Quelle beauté rayonnante. Un grand sourire et deux bises plus loin, nous dévisageons nos tenues du haut en bas. Nous sommes raccord. En même temps, pas très difficile d’avoir la bonne tenue dès lors qu’il fait encore 28° à presque 21 heures. Elle a un avantage sur moi, elle paraît rentrer de vacances, son teint hâlé fait ressortir la beauté de ses yeux bleus et ses épaules apparentes dans cette robe presque transparente à contre-jour, qui ne tient que par deux ficèles autour du cou, vont nous faire remarquer, tellement elles sont affolantes d’attirance.

- As-tu fait bonne route Solène ? Parfait ! Quel plaisir de te retrouver après tout ce temps. Comme précisé par téléphone, cette soirée sera la tienne, on fait ce que tu veux. Je m’explique. Comme se sont des retrouvailles après quatre mois d’absence, (j’ai failli dire, d’abstinence), Je suis à ta disposition pour tout ce qui te fera plaisir. Je ne peux pas dire mieux. Un petit sourire nous anime tous les deux, car nous savons parfaitement comment cela va se terminer. A notre âge, on ne se quittera sûrement pas d’un simple baiser sur les joues.

Pour bien débuter cette soirée, quoi de plus sympa que de s’asseoir à la terrasse la plus ensoleillée de la place. Ma compagne désire une coupette, je prends la même chose. Nous conversons de la vie, de notre passé, de ce qui a bien pu se passer durant cette longue absence, et sous le soleil voilé par le parasol, je lui fais du pied pour stimuler sa pensée et perturber ses paroles. J’adore notre timidité lors de la première heure de chacune de nos rencontres. (Pour enfoncer le clou, si je puis dire), je tente un frôlement sur sa main en lui proposant une cigarette. Nos yeux brillants sont attentifs à chacuns de nos mouvements, car elle n’est pas dupe. Nos rencontres sont toujours fondées sur la même vision des choses. Mais le plus agréable est que nous pouvons parler de tout. Elle est cultivée, et a un avis sur tout. Quoi de plus génial que de joindre l’agréable à l’utile lorsque nous sommes ensemble. Parler culture générale, n’a jamais fait de tord à la culture génitale.

- Tu sais bien ou nous allons en venir, j’imagine ? N’es tu pas venue pour ça ? (Ca y est ! Le sujet est lancé et j’ai besoin d’être un peu rassuré sur l’issue de notre soirée).

- Pas que pour cela, me répondit–elle ! J’adore ta présence, ton phrasé, ton humour, ta galanterie, et de tous les hommes que j’ai connu, tu es de loin le plus admirable des Gentlemans… Tes folies sensuelles ne sont que la partie emergée de l’iceberg. Tu es bien plus profond que ces choses superficielles. Si tu n’avais que le coté physique de ta personne, tu penses bien que nos soirées seraient bien courtes, et mes escales ici ne seraient pas aussi fréquentes. (Tu parles ! Quatre mois sans se voir). (NDLR : Désolé, Messieurs, mais c’est moi qui écris les textes)…

- C’est bien ce que je disais, comme moi, tu aimes la bonne compagnie et la délicatesse. Et puis un bon coup, ( ;-) ), c’est toujours intéressant, surtout qu’on se connait bien, et mirabelle sur la quiche, (copie Lorraine de la cerise sur le gâteau), nous n’avons pas de préjugés, ni de retenue, vu que nous sommes toujours sur la même longueur d’ondes.

Tu m’as manqué. Il va falloir se voir plus souvent, sinon je crois que je vais faire tous les avions de la terre pour te retrouver. N’en as-tu pas marre de vivre ta vie dans des pays différents et à chaque escale, ne pas avoir le temps de déballer tes valises ? Ne désires-tu pas fonder une famille ?

- C’est ma vie d’artiste à moi, j’ai encore quelques années avant d’y songer. Tu passes bien tes soirées dans des villes différentes aussi lorsque tu es en tournée !

- C’est vrai ! Mais lorsque je suis à la maison, j’ai des semaines de libre pour écrire, moi ! Comment une aussi belle femme que toi peut–elle être tout le temps en l’air ? Hôtesse de l’air, ça paie bien, mais quand même ! Un enfant avec toi, serait la huitième merveille du monde… Elle adore les compliments. Mais j’avoue que je ne dis que la vérité.

– Chacun sa vie, mon joli !!!!! Me répond-elle avec sa voix douce et suave.

A notre âge, c’est si bon de se retrouver avec une âme d’adolescent, dans un corps de quadra. Ce premier verre de champagne, trop petit, nous donne envie d’en boire un deuxième, et des étincèles dans les yeux, je lui prends la main avec douceur en regardant ses lèvres frissonner. Souvent par le passé, elle m’a avouée que mes yeux la faisaient craquer. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que ces yeux là, ne sont que le reflet de mes sentiments pour elle. Je ne peux pas lui dire, elle est trop libre, trop prise en même temps. Alors, j’exprime comme je peux mon attachement à ce moment si rare qu’est cette soirée, et je profite un max de sa présence, en pratiquant mon sport préféré. La dévisager du regard.

Le restaurant, étant à un jet de pierre de la terrasse, nous allons à pied l’un contre l’autre nous y installer. Puisque nous sommes de bons vivants, nous commandons la plus grosse pièce de bœuf que le menu propose pour un couple et, une fois bien grillée sur la plancha, agrémentée juste de sel et de poivre, nous dévorons ce met digne de l’été. Nous picorons chacun dans l’assiette de l’autre les quelques frites qui trainent encore, malgré le fait que je sois na(é)reux. Nous l’arrosons d’un grand Côte du Rhône qui nous met en joie. La bouteille vidée, nos mots, nos soucis, nos allusions, nous font passer du rire aux larmes, nous avons fait ressortir la dureté de nos vies, et c’est avec humour et coquineries, qu’un baiser doux par-dessus la table a raison de nos attentes. A présent, nos doigts s’entremêlent, nous sommes réunis pour une soirée plus sentimentale qu’érotique. Quoique ? Ensemble, l’un ne va jamais sans l’autre.

Nous ressortons du resto main dans la main, le jour ayant fuit, la nuit nous va très bien. nous marchons dans le parc accolé à la place, sous la lueur des réverbères, afin de respirer l’air doux de cette soirée qui ré-oxygénera nos poumons et les jolies joues rosies de ma compagne par l’excellent vin, qu’elle colle à ma barbe naissante. Je lui susurre à l’oreille :

- Ce soir, pas de folies en extérieur, nous allons chez moi.

Nous nous dirigeons vers mon appartement et par protection, je dépose sur ses épaules mon bras pour justifier à deux jeunes loulous assis sur un banc, (qui la siffle), que cette demoiselle est prise, (pour la soirée en tout cas). Le contact de nos peaux nous grise de frissons intérieurs.

Une fois arrivé à bon port, après s’être frotté indécemment dans l’ascenseur, nous nous asseyons dans mon salon, je lui propose un verre afin d’être un peu plus gai mais point trop.

Allez ! Va pour un cognac. Puisque comme je le lui ai dit en début de soirée, ce soir est sa soirée, mes premières questions fusent.

- Que souhaites-tu faire de sympa ?

- Que vous m’embrassiez encore Monsieur !

Pourquoi me ferais-je prier, je me rapproche d’elle et prend sa main, elle approche ses lèvres des miennes, se jette sur moi me faisant tomber sur la banquette et elle s’allonge sur moi. Le premier contact à l'horizontale est doux et enivrant. Nos deux bouches commencent à s’ouvrir, et ce sont nos langues à présent qui jouent au chat et à la souris. Ce moment tant attendu, nous oblige à le faire durer plus longtemps et à nous mordiller les lèvres. Sûrement pour symboliser la force qui est la nôtre de vouloir en découdre avec nos corps. Je me ressaisis.

- Puisque cette soirée est celle de ‘’ tes ‘’ plaisirs, je t’invite à me dire ce que tu désires ! Je vois qu’elle n’ose pas trop me dire de vive voix ses envies, Et elle me lâche :

- Ce que j’aime le plus chez toi, ce sont tes surprises, alors, surprends-moi !

- Ok ! Nous allons tirer 10 fois à pile ou face avec une pièce, et le perdant de chaque partie, devra enlever un habit. Ça te va ? Tout d’abord, comptons nos habits. Nous enlevons bien sûr nos chaussures, elles ne servent plus à rien. Si je compte bien, tes deux sous-vêtements, (je suppose), ta robe, tes deux bas, ton porte-jarretelle font 6 pièces à faire sauter. Pour ma part, j’ai un pantalon, une chemise, une paire de chaussettes et un caleçon. Ce qui me met plus en danger, vu que je suis en débit d’une affaire par rapport à toi. Mais qu’importe ! Ce jeu te plait-il ? Un sourire à peine dévoilé, son front rougit légèrement, elle aime lorsque ça sort de l’ordinaire, et moi aussi. Elle me répond oui d’un clignement timide de paupière. Tout compte fait, vu le nombre de fringues, nous ne lancerons que six fois la pièce chacun…

Ce serait un manque de classe que de déshabiller brutalement ce diamant et aller à l’essentiel. Ça n’apporte aucune sensualité et ça fait mec en état de manque. Quelle horreur. J’ai tout de même de l’éducation, même si j’en crève d’envie.

- Tirons à pile ou face pour savoir qui commencera. Je lance la pièce, je lui laisse l'honneur du choix, elle a optée pour face, je prends donc pile. Ce serait tout de même un gros manque de chance que la pièce tombe sur le champ. Elle atterrit sur pile.

C’est à moi de lancer le premier. J’envoi en l’air la pièce, elle tombe du coté pile.

- C’est à toi d’enlever un premier habit chère amie. Tu as le choix, moi je ne fais que regarder pour l’instant. Tant que nous ne serons pas nus comme des vers, points de papouilles. Enfin ! Si on tient jusque là…

Ma belle hésite un instant, mais comme elle veut jouer le jeu, elle s’exécute. Je vois son interrogation, le pétillant de malice et d’alcool dans ses yeux la rende encore plus coquine et elle décide d’enlever sa petite culotte. Elle se lève, et à l’aide de ses deux mains fait glisser le petit bout de tissu. Bien sûr, je ne vois rien de ses affriolantes parties charnues, vu qu’elle prend un soin particulier à faire glisser son sous-vêtement de soie avec ses mains par-dessus la robe sans la relever. Qu’importe ! Le tableau est superbe. Mes sens sont en éveil. Quelle chance ai-je d’avoir une maitresse comme elle. Elle se déhanche un peu, mais le geste est affolant de sensualité.

- La lenteur avec lequel vous faites ce mouvement me remplit plus de frissons que si vous aviez tout enlevé d’un seul coup.

- Relançons la pièce ! C’est à vous Madame de la lancer. La pièce tournicote et s’affaisse sur l’alcantara du canapé. Ce sera face. Force est de constater que cette fois-ci, c’est moi le perdant. Bien-sûr, ma chaussette gauche vole immédiatement derrière le divan.

- A moi de lancer !

Pour faciliter le jeu, je garde définitivement le coté pile de la pièce et elle le coté face. Nous nous faisons un baiser doux sur les lèvres et la pièce tombe sur face. Elle s’excite un peu, et me crie :

- Perdu ! Enlève la deuxième. Sans ménagement, ma chaussette droite suit le même chemin que la gauche et je relance de plus belle.

- Ah ! Ce coup-ci, nous sommes d’accord, nous voyons le coté pile au dessus. Qu’allez-vous enlever Madame ?

Ayant bien compris les enjeux de ce sport, elle enlève son soutien-gorge sans bretelles, qu’elle dégrafe en mettant doucement une main dans le dos, ce qui fait tendre sa poitrine au travers de sa jolie robe toute fine et le fait ressortir par le bas de la robe. Grrrrr !!!!! J’aperçois ses tétons qui commencent à pointer. La poitrine féminine est quand même ce qu’il y a de plus beau au monde. Quelle volupté dans son geste, de la douceur, de la lenteur, de la grâce. Ça met d’autant plus de piquant dans ma tête, que je me dis que la robe devra y passer elle aussi à un moment ou à un autre de notre soirée. Ce que j’aime le plus dans l’érotisme, c’est qu’il n’y a pas de vulgarité. Du beau, du vrai, de l’élégance, de la classe. Et c’est cent fois plus agréable qu’un vieux film porno reluqué au fond d’une salle de cinéma dans une ville de garnison…

… Retour au jeu. Encore perdu pour moi. J’essaie d’imiter ma compagne en déboutonnant un à un les boutons nacrés de ma chemisette avec un train de sénateur. Je vois bien que mes gestes font de l’effet. J’en profite pour dévoiler une de mes épaules, et d’un coup sec, j’enlève la liquette. Je me dévoile plus rapidement qu’elle en me retrouvant torse nu. La douce égérie de mes rêves ne peut résister et vient me faire un croque oreille avec ses dents tout en plaquant sa main gauche sur ma poitrine. Sans doute pour avoir un aperçu de la moiteur de ma peau qui apparait. Au vu du mordillement et du souffle léger qu’elle projette dans mon canal auditif, j’en déduis qu’elle n’est pas déçue de la qualité du matos.

- EH ! PEP ! PEP !!!!!! On a dit qu’on ne touchait pas tant qu’il reste quelque chose sur nous…

Nous en sommes à quatre à deux. Je suis un peu en danger, j’ai deux habits de moins. Je ne m’en sors pas trop mal sur ce coup-là, mais quelle importance, de toute façon, le résultat ne se fera plus trop attendre. La tenue d’Adam et Ève arrivera vite à présent. Et comme je ne suis pas vigneron, il n’y aura aucunes feuilles de vignes. Et puis, nous n’avons pas pêché, alors aucunes raisons de se couvrir.

Relance de l’arbitre sur le divan. Ah !!! Oui ! Le coté pile est visible.

- Qu’allez-vous m’offrir à présent Madame ? Non ! Tu n’as pas le droit ! Les boucles d’oreilles n’étaient pas comptabilisées dans l’inventaire des éléments à enlever !!!!! Faites vous durer le plaisir pour voir si mon cœur va tenir ? Vous avez triché !!! Bon ! J’accepte ce léger coup de canif dans notre contrat, mais je m’octroie un lancé de pièce de plus. Je relance de plus belle.

La pièce glisse dans le pli de la méridienne mais elle retombe bien à plat sur la moquette. Coté pile.

- Cette fois-ci, vous ne pouvez vous dérober Madame ! (Pourtant je le voudrais tant)…

Solène se lève d’un seul coup, avec un grand sourire, plie sa jambe et pose un pied sur le canapé, l’autre jambe reste droite sur la moquette du salon, et en soulevant jusqu’à mi-cuisses sa robe, commence à dérouler le joli bas blanc transparent de sa jambe droite vers le bas. Étant doté de bons yeux, je n’en perds pas une miette, ses longues jambes bronzées dénuées du moindre poil, satinées et bronzées, d’une perfection digne de celles d’Adriana, me semblent interminables. Un joli vernis de couleur rose égaye les ongles de ses doigts de pieds, et je peux distinguer la marque du bronzage en forme de V que des tongs ont laissées sur ces petons plus que mignons. Je ne peux résister. Puisqu’à chaque dépôt d’un de mes habits, j’ai le droit à un baiser, je profite de l’instant pour m’allonger à son pied posé sur le canapé et l’assener de trois ou quatre bécots sur ses cinq doigts. Je ne suis pas fétichiste du pied, mais elle adore les guilis de mes lèvres, alors je fais monter d’un cran la pression par le bas. L’occasion est trop belle pour moi de relever mes yeux sous sa robe légère, car de mémoire, je me souviens qu’il n’y reste plus grand-chose. Mais c’est sans compter sur son habileté, et je ne vois qu’une main calée entre ses cuisses par-dessus sa robe. D’un sourire entendu et complice, je me remets assis en soupirant et nous continuons la partie.

Je dois avouer que j’ai un peu de mal à reprendre mes esprits, mais je ne peux pas craquer si près du but. De nouveaux baisers langoureux nous chauffent de plus en plus, et la chaleur malgré la clim commence à grimper.

- A qui le tour ? Demande-je ? Madame, dit que c’est à elle ! Humm !!!! J’essaie de réfléchir ! Ok ! Disons qu’elle a raison.

Attention !!!!! Elle tourne, (la pièce), quoique nous aussi. J’en profite pour me lever et aller chercher la bouteille de 18 ans d’âge afin de trinquer encore et encore à nos retrouvailles. Ce n’est pas tous les jours, alors profitons-en pleinement. Lorsque je reviens, la pièce se retrouve sur face…. Contrairement à moi, elle ne lance pas la pièce en l’air, mais la fait tourner sur la table du salon. Bon ! Pourquoi pas ! Chacun son style, du moment que le résultat soit là…

- Vous avez encore triché Madame ?

- Ah ! Non ! Croyez-moi ! Cher Andy, le jeu est trop important pour la suite, et si excitant pour que je vous fasse un coup pareil deux fois de suite. Je ne me suis jamais autant préliminée de la sorte et j’avoue que je me sens bien auprès de vous. Ce jeu me fait monter la tension sans même un frottement.

– donc, c’est moi qui dois retirer encore un habit ?

- A votre bon gré, cher Monsieur…

Hum !!!!! Il ne me reste déjà plus grand-chose sur la peau. Il faut que je la joue fine. En même temps, je n’ai plus trop le choix, et c’est le ceinturon de mon pantalon qui glisse le long des passants comme un coup de fouet. Je joue quelques instants à Zorro en faisant claquer le ceinturon dans l’air. Mais elle sait que je ne suis pas sado-maso, et elle sourit de mon imitation. Pensant que je vais le lancer sur le sol d’un geste rapide, elle s’impatiente. Eh bien non ! Cette fois, je le fais glisser autour de ma taille et le referme sur mes abdos.

– Voilà ! Quand il n’y aura plus que ça à enlever, je te laisserai le plaisir de la déboucler.

Solène fait un peu la moue.

- Je triche peut-être un peu, mais je vois que je ne suis pas la seule…

Pour toute réponse, je lui fais un baiser de loin. Elle n’apprécie que moyennement, car elle me saute dessus et m’enfonce dans le dos ses ongles. Je n’ai même pas le temps de crier, elle m’a déjà coincée le clapet avec ses lèvres douces. Je la prends dans mes bras, elle apprécie la peau imberbe et parfumée de mon torse sur sa poitrine pas encore visible, mais déjà légèrement durcie. J’en profite en même temps, je vérifie avec ma main droite d’un geste doux et descendant de son dos vers sa chute de reins si son porte-jarretelles est vraiment là.

- Bon ! On ne s’emballe pas ! Le jeu n’est pas fini.

Je me recule, je prends fermement la pièce et la lance un bon mètre en l’air. J’espère qu’elle va montrer pile, sinon, je suis mal. De toute façon, si je puis dire, ça va tomber dans peu de temps.

Yes !!!!! Pile.

Solène me refait le coup du pied sur le canapé, et au lieu de s’affairer à enlever le deuxième bas, elle reste droite et me demande de le lui retirer. Bon ! Puisqu’il en est ainsi, je m’agenouille sur le sol et profite du moment pour relever sa robe si légère jusqu’à mi-cuisse, (je ne veux pas paraitre trop pressé, ni trop crevard, mais bon ! A un moment il faudra bien y aller). Je roule le bas en direction de son pied. Il y a tout de même travail plus pénible dans la vie. Elle vient de poser sa main sur mon dos, sûrement par manque d’équilibre, les vapeurs du côtes du Rhône, le 18 ans tapent sûrement un peu, et la douceur de sa paume fait son effet sur ma colonne vertébrale. J’ai l’impression qu’elle compte mes vertèbres, car ses doigts montent et descendent. Elle se paie même le luxe de se pencher pour aller mettre sa main droite entre mon jeans et ma fesse gauche. Elle s’en va vérifier si mon petit grain de beauté est toujours bien à sa place. Elle la ressort pour laisser crisser ses ongles sur mes poignées d’amour. Quelle folie, elle sait que je ne résiste pas à ce genre de tendresse. Il ne faut pas que je me relève, elle verra tout de suite que mon amour pour elle a bien grossi. Mais la coquine le sait, et pour s’en assurer, me demande de me mettre debout. Elle s’assied sur le divan, et me fait un bisou sur la poche droite avant de mon pantalon. Ben oui ! Je porte à droite. Il fait 28° dans l’appart et j’ai des frissons. Quelle soirée !!!!

- Oh ! Là !!!!! Doucement Demoiselle ! Le jeu n’est pas fini. Tiens ! Je lance ton bas dans le même coin que mes chaussettes, ça sera plus sportif pour se rhabiller. Sourires à l’appui, de la secousse, nous ne trouvons plus la pièce. Ah ! La voici ! Bon ! A qui le tour ? Solène me jure sans mentir que c’est à elle de lancer…

Bon ! Comme je ne sais plus trop ou j’en suis, je lui accorde le bénéfice du doute. La pièce a bien tournoyée, mais elle retombe par terre. On a un peu de mal à présent à être précis. En tout cas, je vois encore bien et malheureusement pour moi, elle est du coté face.

- He ! Hé ! Ton froc va tomber Doudou….

- Rigole ma belle. J’avoue que je n’ai trop le choix. Je m’exécute sans trop me presser, je n’ai pas d’autres solutions. Quel est le con qui a inventé ce jeu ?

- Tu m’as dis que c’était ma soirée, alors tu t’exécutes Mister !!!!!

Tu penses bien que je ne vais pas me défiler, ce n’est pas mon genre, et là on arrive aux plus beaux moments. J’enlève le bouton du haut. La fermeture éclair n’a même pas besoin d’être touchée, elle glisse d’elle-même. Ne voulant pas paraître pressé, je fais descendre doucement mon avant dernier atout de protection, et le super caleçon exotique fait son effet.

D’un grand rire, elle montre du doigt ce qui me sert de cache-sexe.

- Ben quoi ? Il est pas beau mon bermuda ?

- Pour une surprise, c’est une surprise ! C’est la première fois que je te vois en caleçon ! En plus avec des palmiers dessinés dessus !!! Je vois même le tronc caché en relief, si tu vois ce que je veux dire ??? Hi ! Hi ! Hi ! Aller ! Dépêche-toi de perdre pour enlever cette horreur.

Pfffff ! Vexé je relance la pièce de plus belle. Bingo, elle tombe sur pile.

- Ah !!!! Nous nous approchons du but, lui dis-je avec un sourire coquin. Bien sûr, ce serait trop beau si c’était la robe qui tombe. Eh ! Non ! Elle tire langoureusement sur les bretelles de son porte-jarretelle, une fois arrivé au niveau des genoux, celui-ci glisse tout seul et comme un gosse je le regarde atterrir sur la moquette. C’est tout de même joli des sous-vêtements féminins. Mais en attendant, je ne vois toujours rien de la superbe plastie de ma compagne. Je n’ai que mon imagination et mes souvenirs pour me faire une idée de ce qui rend fou mes instincts de vieux mâle.

Solène vient contre moi et de ses lèvres me bisouille les pectoraux.

- Non ! Il faut d’abord en finir de ce jeu ! C’est la règle ! D’un faux air triste, elle se recule et soupire. C’est çà le jeu ! Aller ! Encore deux coups de pièces et on passera aux choses sérieuses ma tendre !!!!

- A qui de lancer ? Solène ne me laisse même pas le temps de réfléchir, elle s’empare de la pièce de deux euros et la fait tourner.

Eh M**** !!!!! C’est face que nous voyons.

Je suis un peu gêné, parce que mon palmier est dirigé vers le zénith, et elle va me regarder comme ça. Bon ! Quand faut y aller, faut y aller. Je baisse mon caleçon, et bien sûr elle savoure le portrait. Elle se met directement à genoux et me fait un bisou sur la hanche. Enfin ! Si je veux être honnête, le baiser était plus proche de mon triangle velu et de son bambou que de ma hanche. Se ravisant, elle se rassoit immédiatement, et me dis :

- Dépêche toi ! Lance une dernière fois la pièce, qu’on en finisse, et qu’on se rejoigne !!!!

Dans mon empressement, je la lance si haut et si fort qu’elle ricoche contre le bois de l’accoudoir du canapé et se sauve sur le balcon par la baie coulissante entrouverte d’à peine dix centimètres. Ni une, ni deux je me lève et court pour la rattraper. Deux euros, c’est deux euros, et je n’ai pas envie qu’elle tombe dans la cour arrière de mon immeuble. Mais pour pouvoir aller sur le balcon, je dois manœuvrer électriquement la baie pour l’ouvrir plus en grand et ainsi passer de l’autre coté. La baie vitrée de mon appartement est tellement large et lourde, (elle fait à elle seule toute un pan de mur), que les poseurs de fenêtres les ont motorisées pour ne pas avoir d’efforts à faire en les ouvrants, et surtout pour qu’elles coulissent bien droit. J’appui donc sur l’interrupteur pour l’ouvrir un peu plus et sors sur le balcon.

Solène qui, en plus d’être jolie et intelligente, est blagueuse également. Comme elle a vu comment s’ouvre et se ferme la baie vitrée, décide de la refermer en abaissant le bouton, me laissant à oilpé dehors sur le balcon. Heureusement qu’il n’y a pas de visibilité avec la rue et que mes voisins sont partis en vacances, sinon j’imagine les regards et les sourires moqueurs des gens. Rien d’autre sur la peau que ce satané ceinturon et une pièce de 2 euros dans la main..

Elle me crie de derrière les carreaux :

- Quand elle sera redescendue, je te fais rentrer, et c’est moi qui te la ferai remonter. Je lui montre mon poing pour justifier ma désapprobation.

- Solène !!!! Aller !! Ouvre !!!! J’ai l’air bête, nu sur le balcon comme ça. En plus regarde, le ciel est nuageux, y’a des éclairs pleins le ciel. J’ai pas envie de me retrouver sous la flotte, même si ça me rafraichirait un peu. Aller !!! Ouvre à présent…

Tout à coup, un violent éclair suivi d’un coup de tonnerre puissant se mit à embraser le ciel nancéen. Juste au même moment, il y eut une panne de courant et tout le quartier se retrouva dans le noir.

Eh ben voilà ! Me v’là beau !!!!! A poil sur le balcon, et la pluie qui tombe. Je ne peux pas sauter, Il y a sept étages en dessous de moi. Pas d’échelle de secours non plus, et la fenêtre qui ne bouge plus.

Solène ne riait plus, elle essaya du mieux qu’elle pu, d’ouvrir la baie vitrée, mais rien n’y fit. Pas de poignée et les moteurs se bloquent lorsqu’il n’y a plus de courant. Je n’ai pas pris l’option déverrouillage de secours lors de l’achat des huisseries, vu que ça me semblait inutile, le balcon n’étant pas spécialement une pièce importante de vie. La prochaine fois, j’y réfléchirai peut-être à deux fois ….

Dehors, sous la pluie, ma force de conviction était bien retombée et je cherchais plus à rentrer dans l’appart qu’à me cacher. Je n’étais plus du tout maître de la situation.

Au bout de 15 minutes de panne de courant, Solène se colla contre la vitre et m’envoyait des bisous. Il y avait des larmes qui coulaient sur ses joues. Elle semblait vraiment désolée de cette situation, et n’arrêtait pas de s’excuser. Nous joignîmes nos mains l’une contre l’autre en guise de désespoir, de chaque coté du double vitrage, et même si on ne se touchait pas, l’image me sembla d’une tendresse inouïe. Nous avons également tenté un bisou pour nous sentir proche dans notre désarroi, mais la pluie ruisselait sur les carreaux et la réaction chaud-froid de mon corps trop près faisait s’embuer la vitre. D’un reflexe naturel, je reculais un peu pour ne plus créer de condensation.

Je vis alors ma belle amie laisser glisser sa robe le long de son corps et la faire tomber sur le sol. Elle resta comme çà debout devant moi, pendant un bon bout de temps, derrière les carreaux. J’étais trempé, et elle était en pleurs. Je ne saurai jamais si c’était à cause de la panne, ou parce qu’elle ne pouvait plus me toucher… Malgré la situation, digne de Sainte Rita, et à la lueur de la pleine lune qui paraissait entre deux nuages, je fus heureux de ce signe qui marquait somme toute sa tristesse, mais encore plus sa solidarité à mon problème qui en même temps devenait le sien. Je le pris pour un geste d’amour.

Les vitrages étant bien isolés phoniquement, et la pluie qui claquait sur les vitres, je n’entendais pratiquement pas ce qu’elle me disait entre deux sniffes, et pour ne pas éveiller la curiosité d’autres voisins, j’évitais de crier. C’est donc par gestes que nous communiquions à présent.

Elle trouva une feuille de papier sur mon bureau et m’écrivit ce que je ne pouvais entendre.

Je pu lire : « Je dois me rhabiller et partir Andy. Désolée! Je vole sur un long courrier demain, et nous embarquons à quatre heures du matin. Je n’ai plus que le temps de prendre mes valises et rejoindre l’aéroport. Je te téléphone dès que je peux, lorsque je serai arrivée à Singapour. Je laisse l'interrupteur sur ouverture, et quand le courant reviendra, elle devrait s’ouvrir. Je te jure qu’on se rattrapera la prochaine fois. Bisous, bisous, bisous… ». En bas de la feuille était écrit en tout petit : ‘’ Je t’aime ‘’. C’était la première fois qu’elle me disait ces mots. Elle scotcha la feuille sur la vitre, je la vis chercher ses habits partout dans l’appart, se rhabiller et partir en me faisant un dernier geste de la main et des lèvres…

Ouais ! Bon ! Ben ! Ya plus qu’à attendre que le courant revienne. Quelle soirée !!!!!

Le lendemain, après une nuit passée à vingt cinq mètres de hauteur sur neuf m² de balcon dans le plus simple appareil, la baie vitrée de mon salon s’ouvrit enfin. Le soir même, je recevais un S.M.S. ‘’ .

J’espère que tu n’as pas eu trop froid ? Je t’ai piqué ton caleçon, je l’aime bien. Dorénavant, ne prévois plus rien. La prochaine fois que l’on se retrouve, c’est moi qui déciderai des jeux et des surprises. Tu es un amour… ‘’

A.S

La pièce.
La pièce.
La pièce.
La pièce.
Tag(s) : #Erotisme
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